Saint-Eloi 2025 - 40 ème Anniversaire

Depuis 40 ans des hommes aussi vaillants que fidèles ont repris à Auriol, haut et fort une tradition qui était restée en sommeil plus de 70 ans.

Cette tradition vivante et enracinée est parmi les plus fameuses de Provence.

Dans ce monde changeant, mouvant et capricieux, le groupe Saint Eloi attaché aux traditions, développées et renforcées au fil des civilisations, organise chaque année, la foire aux chevaux, la grande cavalcade, son marché provençal de Noël et un loto. Chaque année, les gens d'Auriol retrouvent le temps passé, la joie, l'enthousiasme ; c'est exactement ce que vise le Groupe Saint Eloi.

Les membres du groupe aujourd'hui puisent dans les racines des anciens, ces anciens qui, de génération en génération, nous ont fait devenir ce que nous sommes maintenant. Les gens de saint Eloi, encouragés et épaulés par leurs épouses, compagnes, enfants... ainsi que de nombreux amis, se démènent, pour maintenir à un haut niveau la tradition populaire.

Soufflons ensemble nos 40 bougies ; que ce soit pour tous un plaisir, et une réussite qui sera certes celle du groupe mais aussi celle des Auriolaises, des Auriolais, des participants et des collectivités qui nous soutiennent de tant de façons.

Nous continuerons à faire tout ce que nous pourrons pour que tout le monde trouve plaisir, fraternité et joie dans chacune de nos manifestations.

Auriolaises, Auriolais de tous horizons, de tout cœur, nous comptons sur vous, nous avons besoin de votre participation et de votre fraternelle présence.

Nous vous disons Merci

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HISTOIRE DE SAINT ELOI

Si Saint Eloi revenait sur cette terre, il ne manquerait pas de passer par Auriol pour assister aux festivités auxquelles il a donné son nom, et il serait sans nul doute émer­veillé par les fastes déployés.

Saint Eloi est le Saint patron de multiples corporations et notamment de tous les métiers qui ont un rapport avec la gent chevaline, tels les maréchaux-ferrants, les charrons, les laboureurs, les charretiers...

On dit que les traditions ne subissent pas l'altération du temps ; il ne faut donc pas s'étonner de leur résurgence à travers les siècles.

A Saint Eloi de Noyon (dans l'Oise) on accrochait aux chevaux, des colliers de plumes et de fèves.

A la Saint Eloi d'Auriol à l'époque, on les conduisait, carapaçonnés, en procession. De nos jours, nous les voyons défiler tirant des chars et des charrettes richement décorés.

C'est cette procession ou cavalcade que des Auriolais, fidèles à Saint Eloi, mettent chaque année au goût du jour, à l'occasion de la fête somptueuse où chevaux, mulets et ânes sont rois. Le village se donne corps et âme, et les équidés sont véritablement les héros du jour.

Les équidés ne sont-ils pas les amis de l'homme ?

On dit, que depuis la nuit des temps, le cheval est sa plus noble conquête. Si le cheval pouvait parler, il tiendrait le raisonnement inverse, à savoir que l'homme est deve­nu son plus cher ami, car il n'a jamais été autant choyé. Fini le temps des chevaux, mulets, ânes qui travaillaient jusqu'à l'épuisement : chevaux de labour, mulets de transport ou de halage.

Maintenant les équidés sont des animaux heureux, ils sont logés, superbement nour­ris de foin odorant et d'avoine croustillante, sans donner leur travail en contrepartie. Et ce n'est que justice, car nos équidés ont payé au cours des siècles un lourd tribut à l'homme qui les exploitait sans vergogne.

C'est pourquoi, aujourd'hui il faut rendre un profond hommage à ces personnes qui célèbrent le culte du cheval, du mulet, de l'âne lors des fêtes de la Saint Eloi avec toute la solennité qui se doit.

Ces gens-là aiment les équidés pour tout ce qu'ils représentent, et nous font partager leur tendresse pour ces nobles animaux en offrant la magnifique cavalcade de la saint Eloi d'Auriol. Mais Saint Eloi les voit par-delà son nuage, et il est divinement heureux que l'homme magnifie les animaux et qui sait... peut-être réservera-t-il une place au paradis pour l'un comme pour l'autre...

Sacré Saint Eloi !

Eloi né vers 588, l'orfèvre Eloi devint monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert 1er avant d'être élu évêque de Noyon en 641.