Messe du 18 mai Baptêmes et communions

Ce dimanche, pendant la Messe, le Baptême de quatre enfants et la première Communion de sept autres ont été célébrés.
Vous trouverez ci-dessous l'Évangile de ce jour et l'homélie du père Antoine, ainsi que toutes les photos prises au cours de cette magnifique Messe.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (cf. Jn 13, 34)
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples,
    quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
    Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
    Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.
    Je vous donne un commandement nouveau :
c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés,
vous aussi aimez-vous les uns les autres.
    À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
    – Acclamons la Parole de Dieu.

HOMÉLIE du père Antoine DEVEAUX

Chers amis, vous accomplissez aujourd’hui une étape importante de votre chemin de foi. Par le baptême, vous devenez ni plus moins que fils et filles de Dieu et par la communion, Jésus se fait encore davantage présent à votre coeur. Si dans la vie, nous voulons avancer, progresser, s’améliorer, aller plus loin, il y a toujours des étapes qui nous permettent cela, qui nous aident à cela. Dans notre vie scolaire mais aussi au sport ou à la musique, nous le savons, ce sont ces étapes que nous franchissons qui nous permettent d’avancer. En général un sportif motivé ne s’arrête pas une fois qu’il a remporté un trophée. Il poursuit sa route et s’entraîne tous les jours, va sur le terrain, pour progresser.
Pour nous chrétiens et croyants, c’est du pareil au même. Ce que nous vivons ensemble ce matin, ce jour de fête et de célébration, il faut pouvoir en vivre ou essayer d’en vivre, tous les jours, dans notre quotidien. Car Dieu est toujours là. Toujours présent. Pas seulement dans ces grands moments, Dieu est présent en tout avec amour et en tant qu’amour. S’il nous propose ces étapes, le baptême, la communion et d’autres, c’est pour que nous puissions vivre de lui et pratiquer notre foi, tous les jours de notre vie. Ces étapes doivent transformer notre vie.
Comme si Jésus disait à chacun : ne t’arrête pas en si bon jamais. Tu te crois arrivé mais il y a encore du chemin à parcourir pour être toujours plus à sa ressemblance. Le baptême avec l’eau qui apaise et purifie. De quoi Jésus peut-il m’apaiser et me purifier aujourd’hui ? Mon refus d’aimer, de ma colère, de mes critiques perpétuelles qui finissent par pourrir la vie, de ma paresse, de mes addictions, de mes désirs de vengeance. Déracinant l’orgueil et les revendications. La communion avec le pain où Jésus donne sa vie, se rend présent et vivant.
Vais-je partager mon pain avec l’autre aujourd’hui, mon temps ? De quoi vais-je me nourrir ? De belles lectures qui enrichissent mon coeur ? Vais-je nourrir mon coeur par la prière et la proximité de Dieu, même si parfois je tombe sur le chemin parfois plus difficile que prévu. Le pape François disait : « l’Eucharistie, la communion, n’est pas la récompense des saints, non, elle est le pain des pécheurs ». Quel pain vais-je distribuer autour de moi aujourd’hui ? Celui croustillant et bien chaud d’un sourire, d’une belle parole, ou celui froid et rassis de la méchanceté gratuite, de la médisance ?
Ainsi chers amis, ces sacrements que vous allez recevoir, ne sont pas seulement une belle dévotion, un événement suspendu dans notre vie. Mais les étapes où Dieu place sur notre chemin, pour nous réveiller, nous sensibiliser à l’accomplissement de son oeuvre, à savoir l’amour de notre prochain et de toute personne. Notre vraie profession de foi c’est l’amour les uns pour les autres que nous avons, comme nous le rappelle Jésus dans l’Evangile.
Les sacrements que nous recevons ne signifient rien, s’ils n’opèrent pas en nous un vrai changement. Si nous sommes là, si nous vivons par l’Eglise, c’est pour changer notre coeur, le garder ouvert et disponible, et espérer changer un tant soit peu ce monde. Jésus vient par ses sacrements pour relever notre humanité et la hisser à sa divinité, la saisir par sa divinité. Sinon ça ne sert strictement à rien d’être là. Ce qui authentifie que nous sommes fidèles à l’Evangile, c’est l’amour que nous avons les uns pour les autres. Être réunis au nom de Jésus, n’est-ce pas la vie des disciples lorsqu’ils aiment ? Jésus passait en faisant le bien. Chers amis, Jésus compte beaucoup sur vous. Gardez un coeur bon et ouvert, généreux.
Soyez compatissants car rien n’est parfait en ce bas monde. Soyez indulgents. Ne rendez pas la critique pour la critique, même lorsque l’on vous accable injustement. Ne vous laissez pas, autant que possible, entraîner par les réseaux sociaux, qui pourrissent les coeurs et installent dans nos sociétés, une culture du mépris, où l’on ne se parle plus d’humain à humain. C’est précisément cela que le Christ est venu sauver. En perdant la trace de Dieu, nous avons peine à avancer sur le chemin de l’humanité.
Il y a un monde à transformer. Il y a nos familles à sauver au milieu même des épreuves et parfois des recompositions. Il y a des paysages, l’oeuvre de Dieu, à contempler. Il y a tant de personnes âgées et de personnes porteuses de handicap à accompagner et à veiller. Il y a tant de belles choses à vivre, dans le respect de l’autre. Il y a tant de défis. Le premier étant celui de réapprendre à aimer comme Dieu aime. C’est la raison d’être des sacrements du baptême et de la communion. Que le Christ soit présent dans vies. Pensez à lui, appuyez-vous sur lui, surtout quand vous avez le sentiment que vous en êtes indigne ou que vous prétendez même vous en être éloignés.

LES BAPTÊMES

LES PREMIÈRES COMMUNIONS

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