Journées de l'abbé JB. FOUQUE décembre 2023

Publié le par CERCLE SAINT-PIERRE

L’Union des œuvres et amis de l’Abbé Fouque
Journées de l’abbé Fouque 2023

Vendredi 1er décembre 2023 :
- 8h30 : Bénédiction de la salle abbé Fouque à l’École Perrin Sainte Trinité.
- 11h : Célébration en la Chapelle de l’Hôpital Saint Joseph avec le Père Manzano Vicaire Général et le Père Balogoun Aumônier de l’Hôpital – présidé par le père Bernard Ardura.
- 18h30 : À l’Association Fouque, remise du Prix de l’abbé Fouque, quatre prix ont été remis par le père Ardura à : Yasin (MECS JB Fouque), Fanny (la Salette-Monval), Suzanne (Hôpital St-Joseph ASH Oncologie), Philippe (Association St-Joseph AFOR).
Samedi 2 décembre 2023 :
- 11h : Messe à la Salette Montval
- 16h30 : Intervention à l’œuvre Timon David (Père Brondino)
Dimanche 3 décembre 2023 :
- 10H30 : Messe à Saint François-Xavier
- 17h30 : Rencontre avec les Frères franciscains à la Paroisse Sainte Trinité et recueillement sur la tombe du Bienheureux abbé Fouque.
- 19h : Messe des étudiants et jeunes pro à Notre Dame du Mont. Le Père Ardura préside et prêche la messe autour de l’histoire de l’abbé Fouque.

Homélie pour la célébration du Bienheureux Jean-Baptiste Fouque
Hôpital Saint-Joseph
- Vendredi 1er décembre 2023

Frères et Sœurs dans le Christ

« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu'elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger ». Deux mille ans plus tard, ces mots de saint Matthieu sont toujours actuels, comme ils l'étaient au temps du bienheureux Jean-Baptiste Fouque. Les circonstances ont changé, mais la nature humaine reste ce qu'elle est. L'homme, blessé par le péché est facilement porté à prévaloir sur ses semblables. Or, là où la fraternité est en souffrance, l'égalité s'efface. Ainsi, nos sociétés connaissent, sous une façon ou une autre, des faibles, des méprisés. Il suffit de regarder l'actualité internationale, surtout au cours des deux dernières années, pour avoir devant nos yeux une suite interrompue de drames humains, de véritables tragédies dont la cause ultime fait toujours remonter à la responsabilité de l'homme.

La compassion de Jésus envers nous, et surtout envers ceux qui sont atteints dans leur dignité ou qui souffrent dans leur corps, nous assure de sa présence, de sa bonté, de sa miséricorde, notamment en suscitant des âmes ardentes qui, tout au long de l'histoire, manifestent la présence bienveillante de notre Père des cieux. Parmi ces hommes et ces femmes choisis pour être des artisans de paix et des témoins de l'amour de Dieu, excellent les saints. Pensons à un saint Victor, à un saint Augustin, à un saint François d'Assise, à un saint Camille de Lellis, à un saint Vincent de Paul et à notre bienheureux Jean-Baptiste Fouque.

Ces saints, qui sortent de l'ordinaire, c'est le moins que l'on puisse dire, ont réalisé ce mot de saint Paul, que nous venons d'entendre : « ce qu'il y a de fou dans le monde, ... ce qu'il y a de faible dans le monde, ... ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est pas, voilà ce que Dieu a choisi ! » Et saint Paul ajoute : « Aucun être de chair ne pourra s'enorgueillir devant Dieu ». Jean-Baptiste Fouque l'avait bien compris, lui qui avait pris soin de faire graver dans le marbre cette parole de l'Écriture : « A Domino factum est istud1 - ceci a été fait par Dieu », afin d'éviter qu'on lui attribue la création de cet hôpital.

Parce que sa vie entière a été nourrie par une foi et une charité hors du commun, le bienheureux Jean-Baptiste Fouque a apporté une exceptionnelle contribution à la société et à l'Église de son temps, en mettant à profit tout ce qui lui tombait sous la main : la richesse des uns, la professionnalité et la compétence des autres, la générosité des bénévoles, ou encore une nouvelle loi comme celle qui créa les tribunaux pour les mineurs, toutes les occasions d'acquérir des bâtiments, d'équiper ses fondations, notamment cet hôpital, etc.

Comme il est facile de lui attribuer ces versets du psaume responsorial : « Homme de justice, de tendresse et de pitié… il a pitié, il partage… toujours on fera mémoire du juste. À pleines mains, il donne au pauvre, à jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira et sa gloire ! »

Les saints ne vieillissent pas, car leur vie est débordante d'amour. En lisant leur vie, nous découvrons l'Évangile vécu de façon authentique. C'est pourquoi les saints sont pour nous des exemples de vie chrétienne réussie. Par leur vie, par leur prière et par leur action, ils nous parlent au nom du Seigneur, ils sont la voix du Seigneur. Ils nous dévoilent le trésor dont nous sommes porteurs et que nous sommes appelés à partager en reconnaissant que là est notre cœur : le trésor du don de l'amour de Dieu.

C'est ainsi que le bienheureux Jean-Baptiste Fougue a aimé avec inventivité, dans l'action concrète, en se laissant guider par Dieu, comme il le répétait souvent : « Dieu me l'a inspiré et m'a dit : marche de l'avant ! », ou encore : « Je me sens poussé par le bon Dieu ». Il a aimé avec enthousiasme. Oui, parce que sans enthousiasme, disait-il, on est condamné à vivre dans la banalité et dans l'indifférence. Un enthousiasme qui naît d'une grande conviction, « [parce qu']il est fait de foi ».

C'est ainsi que l'on devient saint, en faisant le bien. Et il suffit d'un acte d'amour, un chaque jour, mais bien fait, avec conviction, avec enthousiasme, sans renvoyer à demain ce que nous pouvons faire aujourd'hui. C'est ainsi que la sainteté nous devient accessible et que notre vocation baptismale commune se réalise, pas à pas, avec la grâce de Dieu.

Souvent nous nous faisons une fausse idée de la sainteté, en considérant qu'elle nécessite d'accomplir des choses extraordinaires ! Et, pour cette raison, nous mettons de côté notre vocation à la sainteté, en choisissant de nous réfugier dans une forme de médiocrité. Or, affirmait avec conviction l'abbé Fougue : « Il n'y a pas dans le ciel que des S. Paul, des S. François-Xavier, des S. François d'Assise, il y a mille milliers de chrétiens qui ont passé parmi nous comme les plus simples des mortels, avec des vertus si humbles, si modestes, si mal vêtues, si peu apparentes que personne ne leur accordait un regard ». Quel était leur secret ? Simplement vivre les petites choses du quotidien avec amour, « pour Dieu, en son nom seul et pour sa gloire ».

En célébrant notre bienheureux, faisons nôtre cette prière filiale qu'il adressait à Dieu avec la confiance d'un enfant : « Mon Dieu, encore une fois, pardonnez-moi, gardez-moi une place, tout indigne que je suis, une pauvre petite place dans votre cœur, et bénissez-moi ! » Amen !

Père Bernard ARDURA
Postulateur pour la canonisation de l’abbé JB. Fouque

1 Ps 117/118, 23

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et sur les bords pour défiler.

Cliquer  ICI  pour télécharger les photos

Publié dans L'abbé J-B FOUQUE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article